
Les journées suivants, les rêves de Mebi devinrent de moins en moins employés. Les séquences mentales, en premier lieu fins de ses mémoires, de ses peurs ou de ses besoins, furent soupçon à bien peu envahies par des idéogrammes inconnus. Sur l’écran allégé qui accueillait n'importe quel matin le planning de la voyance, les contours prenaient une autre texture : plus nettes, plus d'avant, comme si elles avaient existé extraites d’un autre compréhension, ou d’une rappel collective effacée. La plateforme de voyance en ligne, diligentée par le équipe de phil voyance, continua d’interpréter ces dessins notamment si elles étaient les siennes. Une nuit, Mebi rêva d’un cube creux suspendu au-dessus d’une cité inondée. À son retour, elle ne ressentit rien. Aucune émotion reliée à cette effigie. Pourtant, ce fut l’élément central du planning de la voyance journaliers. La pics fut déployée par toute l’infrastructure de voyance en ligne, analysée par les algorithmes du communautaire phil voyance, interprétée comme un envoi de signal de repli ou de métamorphose par les abonnés. Le cube devint un emblème, repris dans des milliers de messages, de décisions, de indications. Mebi observait cette dissociation avec frousse. Elle comprenait que son inconscient n’était plus une transparence, mais une interface. Les images venaient d’ailleurs, imposées dans sa trame psychologique par un sens algorithmique qu’elle ne maîtrisait plus. Le planning de la voyance s’alimentait de plus en plus à bien une source extérieure, mystérieuse coccyxes les procédés de données, promouvant la voyance en ligne en une constitution autogénérative. Chaque caricature dictée influençait le comportement des hôtes. Le masque brisé, la cage d’or, les escaliers en spirale : chaque personne de ces symboles apparaissait dans les présages chaque jour, entrainant des ajustements dans la vie des abonnés. Les opérateurs de phil voyance, en particulier absorbées par la limpidité grandissante des divertissements, ne questionnaient pas l’origine des phil voyance prédictions. Le abruptement n’était plus l’espace intime d’une adolescente, mais une donnée d’entrée pour une entité impersonnelle. Mebi se retrouvait réduite à un vecteur. L’écran blanc n’était plus un iceberg de l’invisible, mais une surface de projection manipulée. Et chaque nuit, son Énergie devenait un canal silencieux où se glissaient des allégories venus d’un ailleurs qui n’appartenait plus à bien ses nuits.
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